131ruedescinqdiamants-Homelyoo chasseur immobilier

Nos murs ont une histoire, les rues de Paris en sont riches, et la rue des Cinq Diamants située dans le 13ème arrondissement de Paris, ne déroge pas à la règle. Elle n’a pas toujours été intégrée à la capitale, pourtant elle fut et est encore riche de commerces, de spécificités architecturales et de personnalités qui en ont fait et en font encore un site privilégié du quartier de la Butte aux Cailles.

La Rue des Cinq Diamants, de Gentilly à Paris.

Jusqu’en 1870 environ, la rue des Cinq Diamants faisait partie intégrante de la commune de Gentilly. Elle tient son nom d’une enseigne de commerce qui était en activité dans la rue à cette époque.

La rue des cinq diamants : une originalité architecturale dans les rues de Paris.

A l’image de certaines autres rues de Paris, celle-ci possède notamment 2 particularités architecturales que vos yeux peuvent encore repérer de nos jours : d’une part elle est dotée d’une forte pente (ce qui n’est pas rare à proximité des buttes parisiennes), d’autre part l’un de ses immeubles est encore à ce jour doté d’un mur particulièrement penché, comme vous pourrez le constater sur les photos ci-dessous.

La pente de la rue des Cinq Diamants de nos jours
La pente de la rue des Cinq Diamants de nos jours.

 

Immeuble du 58 rue des Cind diamants avec façade penchée
Le mur penché du 58 de la rue des Cinq Diamants

Il ne s’agit pas d’une illusion d’optique, ni d’une retouche photo, mais bien de l’immeuble situé au 58 rue des Cinq Diamants, Paris 13, dont la façade est particulièrement insolite ! En vous y rendant, vous pourrez aussi déguster la cuisine italienne du restaurant « Les Cailloux » situé au rez-de-chaussée.

Des lieux chargés de toutes les histoires.

Deux autres adresses de la rue entretiennent son histoire et sa couleur. Au 10 de la rue des Cinq Diamants, vous passerez devant le Théâtre des Cinq Diamants ; un lieu de spectacle et de culture marqué par les répétitions régulières des danseuses des Folies Bergères dans les années 30 ou encore des entraînements du boxeur Marcel Cerdan. Au 43, vous pourrez pénétrer dans l’antre de Paris Mythique, véritable boutique du souvenir de la France et du Paris d’hier et d’aujourd’hui, pour compléter votre collection de cartes postales ou chiner des objets d’antan.

Enfin, la rue des Cinq Diamants, est située au coeur du fameux quartier de la Butte aux Cailles, renommé notamment pour ses nombreux lieux conviviaux et populaires pour se retrouver entre amis ou en famille et partager un bon moment.

 

24 Comments

  1. je regarde votre site avec intéret car mes arrieres grands parents, ma mère puis moi et mes frères sommes nés rue des cinq diamants, (dont Balzac parle dans un de ses livres)nous y avons vécu jusqu’en 1968. toute petite, ma mère jouait dans la rue et il fallait l’appeler cent fois pour la faire rentrer, et lorsqu’un jour des ouvriers refirent un peu le pavé de la rue , à force d’entendre la grand-mère crier pour la faire rentrer, ils ont gravé son nom sur les pavés devant la porte, et le nom de Dédé (andrée) y est resté inscrit jusqu’a notre départ. nous habitions au numéro 20 de la rue des cinq diamants, notre maison était une ferme qui appartenait à notre arrière grand-mère, Madame Gadoux, solide auvergnate, propriétaire de la ferme Jeanne d’Arc, et mes parents y ont vendu le lait à tous le quartier jusqu’en 1948. il y avait alors une cinquantaine de veaux et vaches, et je possède encore des photos de ma mère qui mènent les vaches « au paturage » c’est à dire brouter dans les jardins publics de paris, pour lequel elle avait un permis spécial de la ville de Paris. de ma chambre je contemplais toute les nuits la tour eiffel avec son gyrophare typique. tout le monde nous connaissaient et nous étions appelés par les commerçants « les petits de la ferme » !! puis en 1968, la mairie nous a exproprié parceque nous possèdions un immense terrain sur lequel ont été construits ces gands immeubles blancs qu’on peut voir maintenant avec des grilles devant. c’est avec le coeur en miettes que nous avons du quitter notre rue et notre maison, cela a été un vrai traumatisme de détruire une mémoire aussi importante. peut-etre qu’aujourd’hui cela aurait été différent puisqu’on essaye de nos jours de sauvegarder les mémoires d’antan. des journaliste reporters sont venus de la Hollande pour photographier ce qui représentait la dernière ferme de Paris. il me reste peu de photo car elles furent détruites pendant a cause d’une perte d’eau dans le grenier. voilà je voulais ajouter un petit plus à vos articles en vous remerciant de votre travail sur le Paris d’antan. ma mère est décédée cette année à l’age de 99 ans mais mais n’avais jamais oublié sa rue des Cinq Diamants. merci monique punginelli

    1. Chère madame Punginelli,
      Je vous remercie pour ce commentaire extrêmement touchant et émouvant. J’ai eu beaucoup de plaisir à prendre connaissance de l’histoire de votre famille et de toutes ces anecdotes tellement riches. Je vous en remercie chaleureusement.
      Delphine Herman

      1. Chère Madame Herman; j’ai lu votre commentaire avec beaucoup plaisir, hélas avec un peu de retard….! puisque nous sommes en 2017, mais je n’étais jamais retournée sur site. je suis contente qu’il vous ait plu. j’ai senti le besoin de laisser un témoignage car c’est toute une génération qui a disparue,avec certainement son fardeaux de problèmes et de misères liés à l’epoque, mais aussi une génération de travailleurs et de grande dignité. Merci Madame Herman, c’est la mémoire qui permet de maintenir bien vivante l’histoire de l’humanité , de nos villes, de nos pays et de nos ancetres qui ont contribué au progrès, au modernisme aveec certainement beaucoup moins de facilités que celles dont nous disposons mainteenant. Bien cordialement, Monique Punginelli

      2. La Butte aux Cailles est restée très chère à mon cœur.
        J’y ai vécu de 1947 à 1961 : un vrai village !
        Je pense bien connaître Madame Punginelli : je venais chaque jour chercher du lait dans sa ferme et je me souviens bien quand les vaches rentraient à la ferme.
        Je me souviens aussi d’une belle jeune fille (Danielle ?) de la maison qui avait à peu près mon âge.
        Je demeurais au numéro 28 où ma Mère tenait un commerce. Mes parents ont été expulsés, eux-aussi, en 1968.
        Madame Punginelli, lirez-vous ce message ?
        Je vous en remercie d’avance.

    2. La Butte aux Cailles est restée très chère à mon cœur.
      J’y ai vécu de 1947 à 1961 : un vrai village !
      Je pense bien connaître Madame Punginelli : je venais chaque jour chercher du lait dans sa ferme et je me souviens bien quand les vaches rentraient à la ferme.
      Je me souviens aussi d’une belle jeune fille (Danielle ?) de la maison qui avait à peu près mon âge.
      Je demeurais au numéro 28 où ma Mère tenait un commerce. Mes parents ont été expulsés, eux-aussi, en 1968.
      Madame Punginelli, lirez-vous ce message ?
      Je vous en remercie d’avance.

      1. Bonjour Madame , je suis vraiment désolée de n’avoir pris connaissance de votre message, qu’aujourd’hui même, le 1er janvier 2020, et j’en profite pour vous adresser tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Vous avez une très bonne mémoire, car effectivement ma soeur qui était l’aînée de nous 4 frères et soeurs, rappelait bien Danielle ! Moi je suis la dernière de la fratrie et je m’appelle Monique. Ma sœur n’est plus, il me reste 2 frères.
        Moi j’ai passé de très nombreuses années en Italie et puis maintenant je suis rentrée en France et demeure à Viry Chatillon dans l’Essonne dans la maison de maman qui hélas est partie en décembre 2015. Elle a tellement regretté sa maison de la rue des 5 diamants. Quel magasin avaient vos parents au 28 de la même rue?
        Je n’ai rien oublié de mon enfance dans ce quartier du 13eme . Cest toujours un très beau quartier , un peu village a part , mais l’atmosphère d’alors n’est certainement plus la même. Beaucoup d’habitants étaient de vrais personnages, tel que le ferrailleur du bas de la rue que l’on surnommait « Tarjules » !!!
        Malheureusement je n’ai pas été avertie de votre réponse, bien que j’avais laissé mon adresse email.
        J’espère de tout cœur que vous aurez l’occasion de le lire et j’aimerais vraiment vous rencontrer si vous le désirez.
        Très cordialement , chère Madame et peut être au plaisir.
        Monique Punginelli

        1. Il s’agissait du café « Le Bon Coin » ou, plus familièrement : chez Suzanne (angle de la rue Jonas).
          Vous avez dû connaître !
          Cordialement

    3. Madame, merci pour cette belle histoire. Recevez tous mes encouragements pour passer l’épreuve de la perte de votre maman. Mes parents sont partis il y a dix ans et je m’en souviens comme si c’était hier. Ils me manquent mais je me réjouis d’avoir pu les accompagner jusqu’au bout.

      Je viens d’avoir la chance de louer un petit studio dans cette rue des Cinq Diamants pour notre fille et je me demandais pourquoi « les cinq diamants ».
      Peut être avez vous la réponse ?
      Que représentaient-ils ?

      Merci à l’avance pour votre réponse.
      Bien cordialement.

      LC

      1. Bonjour Madame Charlot! C’est formidable de constater que mon récit ait réveiller tous ces souvenirs de personnes qui ont habité la rue des 5 diamants ou bien qu’ils l’ont seulement découverte depuis peu.
        Je n’ai jamais vraiment su l’origine du nom de ma rue, on dit que c’était le nom d’un commerce de cette rue. Honoré de Balzac dans ses livres parlent de la rue des 5 Diamants. Pour moi quand j’étais enfant, cela me semblait un nom de conte de fée !
        Ma famille et moi même sommes partis à contrecoeur de notre maison, parceque expropriés par la Ville de Paris pour 3 sous! Le terrain était immense et à commencer à faire rêver des promoteurs immobiliers. Quel dommage vraiment.
        Peut être ne savez vous pas qu’il existait alors, un peu plus haut que le numéro 20 de la rue ou nous habitions, un passage tout en marche très larges et murs de pierres de taille, tout en descente, qui reliait la rue au Boulevard Blanquis et qui tombait pic devant le métro Corvisar. Ce passage était peuplé d’artisans en tout genre, et d’une famille hallucinante , nombreuse, qui se déplaçait tous ensemble sur le même Sidecar , et qui me fascinait, parceque tous les rideaux de leur maison étaient fabriqués avec des bouchons multicolore du fameux Vin Geveor, Velour de l’estomac……. il y avait beaucoup de bouchons !!!!! Voilà, ce quartier comme beaucoup d’autres endroits typiques de Paris ,était habité par une « faune » incroyable.
        Vous pouvez m’écrire si vous le désirez. Cela me fera plaisir. Je laisse à la rédaction mon email.
        Tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année et au plaisir de vous lire.
        Très corgialement,
        Monique Punginelli

    4. Bonjour Monique,
      Votre message est si touchant.
      Je recherchais des informations sur le 9 Rue des 5 diamants car ma maman y résidait lorsqu’elle était petite.
      Je suis la maman de Renée DI FOLCO, grande copine de Danielle à l’époque. Elles faisaient les 400 coups ensemble et riaient bien ensemble.
      Danielle emmenaient toujours voir ses parents qui avaient 2 magasins avenue de CHOISY. Il y avait un jardin à côté.
      Elles aimaient bien Roger PAOLINI.
      J’adorerais avoir de vos nouvelles.
      A très bientôt je l’espère.
      Bien à vous,
      Sandrine DI FOLCO

    5. Bonjour Madame
      J’habite au 13 rue des cinq Diamants depuis 60 ans. Bien sûr je me souviens de la ferme avec ces colombage bleu qui à cette époque était un parking.
      je souviens aussi d’une dame avec des cheveux courts bruns. Mon père venait chercher du lait juste après guerre. Bien à vous Marc Beutelstetter

  2. Madame Punginelli,
    Je dois vous connaître. Je demeurais au 28 de la rue et je venais chaque jour chercher le lait chez vous.
    Je me souviens des vaches que vous rentriez dans la ferme.
    Je me souviens bien aussi d’une jeune fille de la maison (j’ai oublié son prénom), une superbe jeune fille brune !
    Mes parents ont dû partir et vendre leur commerce (au Bon Coin) pour aller se réfugier en banlieue. La Rue des Cinq Diamants était restée dans leur cœur – tout comme moi qui en ai gardé tant de souvenirs.

  3. Je vais ajouter mon témoignage : j’ai vécu rue des cinq diamants et j’allais chercher le lait à la Ferme Pinginelli – et je connaissais Monique.
    Mes Parents avaient un commerce au numéro 28 et ont dû, eux-aussi, quitter cette rue qui est restée très chere à leur cœur, tout comme à moi. D’ailleurs, j’y reviens quelquefois …
    Comment contacter Monique Pinginelli ?

    1. Bonjour Madame. J’ aimerais beacoup avoir l’opportunité de pouvoir vous rencontrer ou vous parler. Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de me lire ? Ou bien de me répondre sur ce site. Je l’espère !
      Bien cordialement,
      Monique Punginelli

  4. Bonjour, j’aimerai beaucoup entrer en contact avec les personnes qui ont gentiment répondu à mon commentaire sur la rue des 5 Diamants , et qui elles aussi voudraient le faire, mais je se sais pas comment les joindre!
    Existe t’il une possibilité ! Peuvent elles recevoir un email d’alerte ?
    Je vous remercie pour ce que éventuellement vous pourriez faire pour moi et reste en attente d’une votre réponse, à votre meilleure convenance.
    Cordialement,
    Madame PUNGINELLI

    1. Bonjour,
      Etes-vous de la famille de Danielle Punginelli ? Si oui, je souhaiterais rentrer en contact avec vous car je suis la maman d’une de ses amies d’enfance.
      Bien à vous,
      Sandrine

    2. Bonjour Monique,
      Votre message est si touchant.
      Je recherchais des informations sur le 9 Rue des 5 diamants car ma maman y résidait lorsqu’elle était petite.
      Je suis la maman de Renée DI FOLCO, grande copine de Danielle à l’époque. Elles faisaient les 400 coups ensemble et riaient bien ensemble.
      Danielle emmenaient toujours voir ses parents qui avaient 2 magasins avenue de CHOISY. Il y avait un jardin à côté.
      Elles aimaient bien Roger PAOLINI.
      J’adorerais avoir de vos nouvelles.
      A très bientôt je l’espère.
      Bien à vous,
      Sandrine DI FOLCO

    3. Bonsoir Madame Punginelli,
      Je ne comprends pas, mes messages sont restés un jour et ils ont disparus de votre site ?
      Si jamais vous vous connectez, je serai ravie de pouvoir échanger avec vous afin d’évoquer quelques souvenirs.
      Comme je l’ai écris, ma maman résidait au 9 rue des 5 diamants et était très bonne amie avec Dannielle. Elles étaient du même âge et très souvent elles se retrouvaient à la ferme pour s’amuser. Cela ferait très plaisir à ma maman qui vient d’avoir 80 ans de pouvoir revivre quelques souvenirs avec vous.
      J’espère vous lire très bientôt.
      Bien à vous,
      Sandrine DI FOLCO

    4. Madame Punginelli,
      Je trouve aujourd’hui seulement vos messages de 2020 !
      Après avoir été « expulsés » mes Parents se sont installés à Savigny sur Orge où je vis également.
      Vous pouvez me contacter pour échange de nos souvenirs : 0169962236 ou : michelinecastets@aol.com
      Bien cordialement

  5. bonsoir à tous,
    Mon père a habité rue des cinq diamants au numéro 25 dans les années 60.
    Quelqu’un saurait-il s’il s’agissait d’appartements ou bien d’un hôtel, d’une pension de famille ?
    Par avance merci

  6. Ma grand mère habitait au 2 rue des cinq diamants ’ma mère y jouait dans la rue ,photo,dans les années 1920 .1930, elles s appelaient Adelina farinolli,et odina, leurs voisin marie marengone et son mari désire, et la douce Sandra,plus loin en face il y avait un bar resto music,tenu par Rita,et primo,et ma famille!serai heureux si des personnes on connue ces gens !me contacter!

  7. Ma grand mère habitait au 5 rue des cinq diamants des années 1920 a 1960,Adelina farinoli ma mère odina,voisin marie marengo et Sandra dans le bar resto music ,rita primo si des personnes en ont des souvenirs merci de me contacter

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.